Soyons saints avril
Sainte Sénorine
La patience de l’amour
La péninsule ibérique vivait sous l’égide des Maures depuis déjà un peu plus de deux siècles et la majorité des habitants étaient des muladies, à savoir des enfants issus d’un couple mixte musulman-chrétien ou des convertis – de gré ou de force –, lorsque Sénorine voit le jour au début du xe siècle. Dans ce contexte assez peu propice aux chrétiens, comme beaucoup de jeunes filles nobles de l’époque, elle est élevée par sa tante, Godine, abbesse du couvent Saint-Jean-de-Venaria – aujourd’hui Vieira, dans la province de Braga, dans l’actuel Portugal. Devenue religieuse dans ce monastère, ses qualités reconnues la font élire abbesse à la suite de sa tante. On dit que sa prière fervente obtint du pain pour ses sœurs affamées. Ce qui est sûr, c’est qu’elle transféra son couvent à quelques kilomètres, à Basto, où elle mourut en 982.
Seigneur Jésus, tu as assuré à tes disciples que les demandes persévérantes seraient exaucées, et sainte Sénorine a reçu par sa prière de nombreuses grâces.
Temps de silence
Permets qu’à son intercession et à son exemple, nous nous laissions saisir par ta grâce pour en témoigner au cœur du monde.
Ce mois-ci, à l’écoute de Jean-Baptiste de La Salle
La Vierge est proprement et véritablement la mère de Jésus Christ, parce qu’elle l’a conçu et mis au monde. Elle est aussi véritablement Mère de Dieu, elle a eu l’avantage d’être mère et vierge tout ensemble.