Soyons saints septembre
Sainte Thérèse Couderc
Confiance et humilité
« L’âme livrée [à Dieu] a trouvé le Paradis sur la terre puisqu’elle y jouit de cette douce paix qui fait partie du bonheur des élus », écrit Thérèse Couderc en 1864. L’humilité caractérise l’Ardéchoise Marie-Victoire Couderc (1805-1885), femme de tempérament qui se laisse conduire par Dieu, sans rechigner devant les embûches. À 21 ans, à la demande du père Étienne Terme, elle devient la supérieure d’une petite communauté hôtelière qui accueille à Lalouvesc les pèlerins venant vénérer saint Jean-François Régis. Du simple accueil, elle oriente la communauté vers la mise en œuvre de retraites spirituelles. Discrète paysanne, Thérèse est vite mise de côté et, bientôt, nul ne se souvient plus qu’elle est l’âme de la congrégation Notre-Dame-du-Cénacle. Sans révolte, elle accepte de suivre le Christ sur le chemin de l’abaissement.
Seigneur Jésus, tu as « pris la condition de serviteur » et Thérèse s’est dépouillée de toute ambition pour te remettre sa vie tout entière.
Temps de silence
Qu’elle intercède pour que nos renoncements soient source de fécondité.
Ce mois-ci, à l’écoute de Pio de Pietrelcina
Les désolations spirituelles sont insupportables. Mon cœur est sans repos. Il cherche à se reposer mais il ne sait pas où. Le vide que je ressens en moi me remplit d’épouvante. Tout le passé me semble être une illusion.
