Soyons saints février
Bienheureuse Philippa Mareri
Heureuse pauvreté
Au cours de ses pérégrinations dans la vallée de Rieti, François d’Assise touche le cœur de Philippa Mareri († 1236), fille d’un seigneur de la Haute-Sabine. Malgré l’opposition de son père, puis de ses frères, elle obtient de vivre en recluse avec quelques compagnes, d’abord dans une grotte puis près de l’église San Pietro del Molito, à vingt-cinq kilomètres de Rieti. Ce mode de vie proche de l’érémitisme paraît trop dangereux pour des femmes et, en 1231, le petit groupe adopte la règle des sœurs du couvent Saint-Damien d’Assise, les premières clarisses. Le bienheureux Roger, compagnon de François, est chargé d’assister la jeune communauté qui parvient à concilier la louange du Créateur avec l’apostolat et le service des pauvres. Lors des funérailles de Philippa, l’évêque de Todi n’hésite pas à faire l’éloge de sa sainteté devant tout le peuple.
Le Seigneur nous donne part à sa charité, et Philippa, dans la joie et la simplicité de cœur, n’eut d’autre souci que de se donner aux plus pauvres.
Temps de silence
Par l’intercession de la bienheureuse Philippa Mareri, supplions le Christ, pauvre et humble, de nous conformer à lui dans le concret de nos vies.
Ce mois-ci, à l’écoute de saint Pierre Damien
Ce sacrifice de louange est offert par tous les fidèles, hommes et femmes, bien qu’il paraisse être offert spécialement par le seul prêtre ; car ce que celui-ci offre de ses mains, la foule des fidèles l’offre en esprit.
