Soyons saints juillet
Bienheureuse Marija Petković
Les pauvres, aimés du Seigneur
Née à Blato, sur l’île croate de Korčula, Marija Petković (1892-1966), attirée par la vie religieuse et marquée par la pauvreté des habitants de l’île, s’engage dans une vie apostolique, sur les conseils de son évêque. En 1919, elle fonde l’institut des Filles de la Miséricorde, pour l’éducation et l’instruction des jeunes femmes. La congrégation s’étend en Serbie et en Macédoine, puis en Argentine, en 1936. En voyage à Buenos Aires, Marija est contrainte de demeurer sur le continent car la Seconde Guerre mondiale vient d’éclater. Pendant douze ans, elle y développe la communauté en Argentine et au Paraguay. Foudroyée par une hémorragie cérébrale en 1958, elle renonce à sa charge ; jusqu’à sa mort, elle continue de soutenir ses sœurs, pour qu’elles « montrent que se sont incarnés en elles l’amour, la bonté et la miséricorde de Dieu ».
Le Christ a enjoint ses disciples de donner eux-mêmes la nourriture nécessaire à ceux qui en manquaient, et sa parole a retenti dans le cœur de la bienheureuse Marija Petković qui a donné sa vie au service de l’instruction et de l’éducation des jeunes femmes.
Temps de silence
À sa prière et à son exemple, demandons au Seigneur de nous aider à repérer les besoins spirituels autour de nous, et de nous inspirer la meilleure façon d’y répondre.
Ce mois-ci, à l’écoute d’Ignace de Loyola
Le premier degré de l’obéissance, qui consiste à exécuter les ordres, est fort bas ! Il ne mérite pas le nom de vertu. Il faut monter au second degré où l’on fait sienne la volonté du supérieur.
