Soyons saints septembre
Saint Juan Macias
Pauvreté évangélique
Fils de parents nobles mais ruinés, l’Espagnol Juan Macias (1585-1645) s’embauche comme berger, mais, en 1619, tenté par une vie meilleure, il s’embarque pour l’Amérique du Sud et travaille chez un boucher, à Lima au Pérou. Touché par la vie de saint Martin de Porrès, il entre chez les dominicains comme frère laïc. Portier jusqu’à sa mort, il mène une intense vie de prière – « cet illettré parlait de Dieu comme un docteur » – et de pénitence, tout en secourant les pauvres et en accompagnant les malades. À travers lui « se révèle clairement l’amour sans réserve ni distinction de l’Église qui valorise et tient pour égaux les mérites cachés des grands et des petits, des pauvres comme des riches, éprouvant peut-être une plus grande joie à pouvoir élever les plus pauvres, reflets plus vifs de la présence et de la prédilection du Christ » (saint Paul VI).
« Je suis la porte », dit le Christ, et Juan, comme humble portier, a permis symboliquement et concrètement à d’autres d’entrer dans l’Église en poussant la porte de l’église.
Temps de silence
Par la prière de saint Juan Macias, demandons à Dieu de faciliter pour ceux que nous fréquentons la rencontre avec le Christ.
Ce mois-ci, à l’écoute de sainte Thérèse Couderc
Regardez le tabernacle. Celui qui y habite comprend tout, devine tout et il nous aime. […] C’est à lui seul qu’on peut parler de ses besoins et de ses peines.
