Salut ô Reine
Salut, reine, mère de la miséricorde.
Vie, douceur, espérance des hommes salut !
Enfants d’Ève, nous crions vers toi dans notre exil.
Vers toi, nous soupirons parmi les cris et les pleurs
de cette vallée de larmes
Ô toi, notre avocate,
tourne vers nous
ton regard plein de bonté.
Et montre-nous Jésus le fruit béni de tes entrailles,
à l’issue de cet exil.
Ô clémente ! Ô bonne ! Ô douce Vierge Marie.
Salve Regina
Salve, Regína, Máter misericórdiæ
Víta, dulcédo, et spes nóstra, sálve.
Ad te clamámus, éxules, fílii Hévæ.
Ad te suspirámus, geméntes et flentes
in hac lacrimárum válle.
Eia ergo, Advocáta nóstra,
íllos túos misericórdes óculos
ad nos convérte.
Et Jésum, benedíctum frúctum véntris túi,
nóbis post hoc exsílium osténde.
Ô clémens, Ô pía, Ô dúlcis Vírgo María.
Cette hymne a été composée au XIe s., vraisemblablement par Adhémar de Monteil, évêque du Puy.
Au XIIe s., Saint Bernard y a ajouté les trois dernières invocations : « Ô ».