Soyons saints mai
Bienheureuse Caterina Cittadini
L’éducation des jeunes filles
L’Italienne Caterina Cittadini (1801-1857) avait compris que l’école est le « moyen fondamental de formation du citoyen et du chrétien » (saint Jean-Paul II). Orpheline à l’âge de 8 ans, elle décroche, grâce à des religieuses, son diplôme d’institutrice et obtient un poste à l’école publique de Somasque. Constatant que les filles les plus défavorisées étaient écartées de l’instruction publique, Caterina se rapproche des pères somasques et, avec leur aide, elle ouvre un foyer éducatif. Après une série d’épreuves, elle fonde, en 1845, les prémices de sa communauté religieuse. Aux jeunes filles laissées à l’abandon, elle veut dispenser une éducation intégrale, qui fasse croître leurs dons et leur autonomie et qui les conduise au Christ. Caterina meurt quelques mois avant l’approbation définitive de son ordre, les ursulines de Saint-Jérôme de Somasque.
La bienheureuse Caterina Cittadini a honoré le beau nom d’« élève » : voyant en chacune des filles dont elle s’occupait une promesse, elle a élevé leur condition et leur regard pour les conduire au ciel.
Temps de silence
Par son intercession, prions pour tous les éducateurs, qu’ils aient à cœur de donner à tous une formation intégrale qui honore corps, esprit et âme.
Ce mois-ci, à l’écoute de saint Jean d’Avila
Ayant vos fautes devant les yeux, levez la tête pour regarder devant vous le Crucifié, non pas le Christ mort, mais le Christ qui vous regarde et qui vous attend, les bras grands ouverts.