Soyons saints mai
Bienheureuse Gisèle
Humble reine
A l’âge de 10 ans, Gisèle, sœur de l’empereur germanique Henri II, est fiancée au futur saint Étienne de Hongrie. Dans cette alliance, probablement favorisée par l’évêque de Prague, saint Adalbert, se joue la réconciliation entre deux puissances politiques, et l’évangélisation de la Hongrie. Aux côtés d’Étienne, Gisèle occupe un rôle important : tout juste mariée (996), elle fonde le premier évêché de Hongrie, à Veszprém. Elle dote de nombreuses églises de croix, de vaisselle liturgique et de broderie. Gisèle connaît également de grandes souffrances : la mort prématurée de son fils, saint Émeric, la perte de son mari, la spoliation de ses biens par le successeur d’Étienne qui l’assigne à résidence. En 1045, elle s’enfuit en Bavière et prend le voile à l’abbaye de Niedernburg, où elle meurt le 7 mai 1060.
L’Apôtre Paul a confié : « Il s’agit pour moi de connaître le Christ, de communier aux souffrances de sa Passion, avec l’espoir de parvenir à la résurrection d’entre les morts », et la bienheureuse Gisèle a partagé cette expérience.
Temps de silence
À sa prière, demandons au Seigneur la fermeté dans la foi et l’espérance en notre résurrection car si par le baptême « nous avons été unis à lui par une mort qui ressemble à la sienne, nous le serons aussi par une résurrection qui ressemblera à la sienne ».
Ce mois-ci, à l’écoute d’Ursule Ledóchowska
Le silence est la paix de l’âme. Restez en silence autant que votre travail le permet.