Soyons saints mai
Bienheureuse Maria Caterina Troiani
Mère des pauvres
Orpheline recueillie par les oblates clarisses de Ferentino (Italie), où elle prend l’habit en 1829, Maria Caterina Troiani (1813-1887) débarque au Caire, avec cinq compagnes, en 1859, et se révèle une apôtre ardente. Elle ouvre une école pour les fillettes privées de tout, chrétiennes comme musulmanes, et institue « la Vigne de saint Joseph » pour racheter les petites esclaves. En 1868, celle que l’on appelle Mamma bianca, « maman blanche », fonde les Sœurs franciscaines missionnaires d’Égypte (rebaptisées missionnaires du Cœur-Immaculé-de-Marie). L’œuvre, aujourd’hui diffusée dans tout le Proche-Orient, en Amérique et jusqu’en Chine, a pour but de faire grandir la paix, la justice et la liberté par l’éducation, le soin des malades, etc. Signe d’unité, les funérailles de Maria Caterina rassemblèrent chrétiens et musulmans.
À l’exemple de l’Apôtre Paul, Maria Caterina Troiani s’est faite toute à tous, manière pour elle de donner à voir le Christ qui se révèle à chacun comme celui qui sauve.
Temps de silence
Soutenus par la prière de la bienheureuse religieuse, demandons au Père de servir notre prochain sans distinction car tout homme est l’image de Dieu.
Ce mois-ci, à l’écoute de saint Jean d’Avila
Considérez ce que le Christ a fait pour vous sur la Croix, et vous, ce que vous avez fait pour lui, ce que vous lui faites chaque jour.