Soyons saints mars
Bienheureuse Panacée
La prière pour unique soutien
Les contes de fées font aux belles-mères une mauvaise réputation : marâtres cruelles et jalouses des enfants de la première épouse. Si toutes ne sont pas forgées de ce métal-là, celle de Panacée en est un modèle des plus féroces. Lorsque sa mère meurt, Panacée (1368-1383)est une petite enfant. En grandissant, la douce bergère s’occupe de ses moutons, prend soin des malades et, par-dessus tout, aime le bon Dieu qu’elle prie avec assiduité au milieu de ses occupations. Un jour, son père se remarie et la vie de Panacée sombre dans la nuit. Les reproches continuels et les coups de sa belle-mère rendent sa vie insupportable. Un soir du printemps 1383, à Quarona dans le Piémont, alors que Panacée est âgée de 15 ans, sa belle-mère part à sa recherche et la retrouve en prière. De colère, elle la frappe avec un bâton, la jeune fille meurt sur le coup.
La prière de Jésus devint encore plus intense à l’heure de sa Passion et de sa mort, et la bienheureuse Panacée, victime d’un martyre quotidien, puisa sa force dans la présence du Seigneur, ressentie dans la prière.
Temps de silence
Confions à Panacée les enfants et les adolescents dont la vie est menacée par la violence des adultes.
Ce mois-ci, à l’écoute de saint Patrick
Voici maintenant que je recommande mon âme à Dieu très fidèle, pour lequel j’accomplis une mission dans ma bassesse, seulement parce qu’il m’a choisi pour cet office afin que je fusse un de ses ministres.
