Soyons saints novembre
Bienheureux Bernhard Lichtenberg
Le courage de la vérité
En 1935, le père Lichtenberg (1875-1943) découvre l’existence des premiers camps de concentration. Il suit avec courage sa conscience et écrit une lettre de protestation à Hermann Göring. En 1938, à la suite de la Nuit de cristal, il n’hésite pas à dire en chaire : « Dehors, la synagogue est en train de brûler, elle est aussi la maison de Dieu. » Au cours de l’office des vêpres, il prie publiquement pour les juifs persécutés. Suspect dès l’arrivée du parti nazi au pouvoir en 1933 – sa maison a été fouillée par la Gestapo –, il fait entendre sa voix sur toutes les questions brûlantes de cette période d’inhumanité profonde. Sur dénonciation, il est arrêté, torturé et emprisonné pendant deux ans. Rien ne fait fléchir cet homme de foi qui affirme : « Mon seul Führer, c’est le Christ ! » Envoyé à Dachau, il meurt en route.
« La vérité vous rendra libres », affirme le Seigneur, et Bernhard n’a pas craint de la dire haut et fort, gagnant l’affranchissement définitif : la vie éternelle.
Temps de silence
À la prière et à l’exemple du bienheureux Bernhard Lichtenberg, demandons à l’Esprit Saint le courage de résister à la tentation du mensonge.
Ce mois-ci, à l’écoute des bienheureux
Luigi et Maria Beltrame Quattrocchi
Ton amour, qui m’a rendu la vie morale d’une manière absolue, me redonnera aussi la vie physique ; j’espère tout de toi, je crois en toi, comme je crois en Dieu (Maria à Luigi).
