Soyons saints juillet
Bienheureux Vasil’ Hopko
(fêté le 23 juillet)
Ô Croix, notre unique espérance
Baptisé dans l’Église grecque-catholique de Hrabské, au nord de la Slovaquie, Vasil’ Hopko (1904-1974) voit, à 4 ans, sa mère partir aux États-Unis pour subvenir aux besoins de la famille. Ordonné prêtre en 1929 à Prešov, il est rapidement curé à Prague. En 1936, il est nommé directeur spirituel du séminaire de Prešov ; il en profite pour reprendre ses études et obtenir une maîtrise en théologie morale. Au sortir de la guerre, il est nommé évêque auxiliaire de Prešov. Les communistes au pouvoir veulent dissoudre l’Église grecque-catholique et le 27 mars 1950, Vasil’ est placé en isolement. C’est le début de vingt-six ans de persécution, d’internements divers, de fatigue, d’épuisement, au terme desquels il est libéré. À sa mort, l’autopsie a révélé une forte présence d’arsenic, sans doute administré au compte-gouttes durant des années.
Sa vie, Vasil’Hopko l’a donnée non pour une idéologie, mais pour la personne qu’il avait rencontrée, le Christ lui-même.
Temps de prière
Par son intercession, prions Dieu de conserver en nos cœurs l’Évangile comme un trésor où puiser la lumière et la force dans le pèlerinage quotidien de la vie.
Ce mois-ci, à l’écoute de saint Pierre Chrysologue
Le Christ est le pain semé dans le sein de la Vierge Marie, levé dans la chair, formé dans sa Passion, cuit dans le four du tombeau, conservé dans les églises et distribué chaque jour aux fidèles comme une nourriture céleste placée sur les autels.
