Soyons saints septembre
Bienheureux William Way
Prêtre pour l’éternité
Le climat vivifiant des Cornouailles a façonné l’âme ardente de William Way (1560-1588), désireux de manifester son profond attachement au Christ. En 1558, la reine Élisabeth Ire s’est donné le titre de « gouverneur suprême de l’Église d’Angleterre ». Les catholiques peuvent-ils dès lors rester unis à Rome sans passer pour traîtres à sa Majesté ? Voulant devenir prêtre catholique, William franchit la Manche. Ordonné en septembre 1586, il revient, quelques mois plus tard en Angleterre, en cachette. Après six mois de ministère, sous le nom de William Flower, il est arrêté et conduit à la prison londonienne de Clink. Présenté à un juge civil, il le récuse ; quant au juge de l’évêque anglican de Londres, il ne reconnaît pas son autorité. Accusé de haute trahison, il est pendu à Kingston upon Thames, non loin de Londres.
« L’Esprit du Seigneur m’a envoyé porter la bonne nouvelle aux pauvres et remettre en liberté les opprimés », a dit le Seigneur, et le bienheureux William Way a persévéré, jusqu’au don de sa vie, dans son attachement au Christ.
Temps de silence
À son intercession, n’hésitons pas à prier pour les prêtres afin qu’ils soient, comme le dit saint Paul, collaborateurs de la joie, capables de la porter au monde qui a besoin de la joie qui jaillit de la vérité.
Ce mois-ci, à l’écoute de Silouane l’Athonite
Dans les églises, on célèbre les services divins, et le Saint-Esprit est présent ; mais la meilleure église de Dieu, c’est l’âme. Pour celui qui prie en son âme, le monde entier devient un temple.