Soyons saints avril
Saint Benoît-Joseph Labre
Porté par la grâce
« Comme l’Église est bonne en ce siècle de haine, […] d’exalter aujourd’hui le caché des cachés », écrivait Verlaine lors de la canonisation de Benoît-Joseph Labre (1748-1783). Aîné d’une famille pieuse du Pas-de-Calais, Benoît-Joseph rêve d’être moine. Il se présente à 19 ans dans différents monastères, mais on le refuse : trop jeune, de santé trop fragile. « Dieu vous veut ailleurs », lui dit l’abbé de la trappe de Sept-Fons. Dès lors, Benoît-Joseph part à pied en pèlerinage à Paray-le-Monial, puis à Rome, Compostelle, Loreto. Il donne aux plus pauvres le peu qu’il possède, et ses confesseurs sont édifiés par sa vie spirituelle. Il se fixe à Rome en 1778, vivant dans les ruines du Colisée, et devient membre du tiers ordre franciscain. Il meurt sur les marches de l’église Sainte-Marie-des-Monts, canonisé par la vox populi.
Saint Benoît-Joseph Labre a entendu l’appel du Christ à tout quitter pour le suivre et a mené une vie totalement donnée à Dieu, dans la charité et l’adoration.
Temps de silence
Par son intercession, vivons dans une grande intimité avec le Christ en le reconnaissant dans l’eucharistie et la figure des pauvres.
Ce mois-ci, à l’écoute de sainte Bernadette Soubirous
Quand tu passes devant la chapelle sans avoir le temps de t’arrêter, charge ton ange gardien de porter tes commissions à notre Seigneur. Il les portera et ensuite, il aura le temps de te rattraper.
