Soyons saints mai
Saint Germain de Constantinople
Tenir dans la vérité
Descendant de la famille impériale, Germain de Constantinople (v. 640-733) avait été rendu eunuque pour l’empêcher d’accéder au Sénat. Intégré au clergé de Sainte-Sophie, il est nommé métropolite de Cyzique, puis, ayant atteint 70 ans, patriarche de Constantinople. Au départ, l’entente est cordiale avec le nouvel empereur d’Orient, Léon III, qui a habilement résisté à l’invasion arabe. Germain, qui attribue cette victoire à la Mère de Dieu, institue une célébration annuelle où l���on chante la célèbre hymne acathiste. Mais lorsque Léon fait détruire une icône du Christ et promulgue un décret contre les images, Germain résiste, puis démissionne de ses fonctions en 730, s’exile et meurt peu après, oublié de tous. Ses reliques, dérobées par les croisés en 1204, sont aujourd’hui conservées en Corrèze, à Bort-les-Orgues.
Après de graves crises iconoclastes, dont le patriarche Germain a été victime, les pères du viiie siècle ont conclu que les images étaient dignes de vénération.
Temps de silence
Demandons à Dieu, par l’intercession de saint Germain de Constantinople, de savoir rendre grâce pour le mystère de l’Incarnation.
Ce mois-ci, à l’écoute de saint Jean d’Avila
De même que dans un corps il n’y a qu’un seul esprit, qui se répand dans tous les membres – et tous vivent une vie humaine –, de même tous ceux qui sont incorporés au Christ vivent de l’Esprit du Christ, comme le sarment de la vigne.
