Soyons saints février
Sainte Antonia de Florence
Dieu pour seule richesse
Mariée à 15 ans, Antonia (v. 1400-1472) a très vite un fils. Veuve, elle se retire en 1429 au monastère des tertiaires de saint François que vient de fonder la bienheureuse Angeline. Les vertus et la piété d’Antonia la font élire abbesse du couvent de Foligno, de 1430 à 1433, puis prieure du couvent de L’Aquila. La rencontre avec le grand prédicateur franciscain Jean de Capistran change sa vie. Elle lui ouvre son cœur et lui parle de son désir d’une maison qui reviendrait à la règle primitive de sainte Claire. Jean va tout mettre en œuvre pour aider Antonia à fonder le couvent du Corpus Christi. En 1447, Antonia et treize sœurs entrent dans le nouveau couvent qui attire, par sa sainteté de vie, de nombreuses vocations. Après une vie d’offrande et d’union à Dieu, Antonia entre dans la joie de son Seigneur.
Dans sa bienveillance, Dieu le Père nous invite à goûter à sa bonté, et Antonia s’appliqua à fonder une communauté qui reflète l’amour du Christ.
Temps de silence
Par l’intercession de sainte Antonia de Florence, œuvrons concrètement à la paix et à la joie que nous annonçons.
Ce mois-ci, à l’écoute de saint Pierre Damien
L’éclat de la vie vaut plus pour l’exemple que l’éloquence et l’élégance des discours. Ā l’instar de cet ange qui, annonçant aux bergers la naissance du Seigneur, brilla d’une éclatante splendeur et exprima par des paroles la bonne nouvelle qu’il était venu leur annoncer.
