Soyons saints juillet
Sainte Clélia Barbieri
La joie du don
« Maman, comment puis-je devenir sainte ? » demande la jeune Clélia Barbieri (1847-1870). Sans attendre, le Seigneur lui ouvre les yeux sur les conditions de pauvreté dans lesquelles vivent ses compagnes de travail. Clélia vit à Budria, non loin de Bologne, en Italie. Sa famille est pauvre et très tôt, elle prend part aux activités locales de filage et tissage, tout en donnant du temps à la prière où le Seigneur l’attend et la comble. Plus mûre que son âge, Clélia donne sans compter sa joie, son temps et sa foi communicative. Elle s’engage dans un mouvement de catéchistes, auquel elle insuffle un nouvel élan. Pour promouvoir et soutenir la catéchèse, elle fonde les Minimes de la Vierge-des-Douleurs, communauté dont elle est l’âme vibrante. Terrassée par la tuberculose, elle meurt à 23 ans en disant : « Je vais au Paradis. »
Seigneur Dieu, tu as envoyé l’Esprit Saint sur tes disciples, et tu ne cesses d’élever à la sainteté ceux qui te servent fidèlement.
Temps de silence
À la prière de sainte Clélia Barbieri, embrase-nous de l’amour joyeux et communicatif dont tu l’as comblée.
Ce mois-ci, à l’écoute de saint Benoît
L’Écriture divine, frères, nous crie cette parole : Quiconque s’exalte sera humilié, et qui s’humilie sera exalté.