Au départ de ceux que nous avons aimés, il nous est bien difficile de rester sereins ; et pourtant, saint Paul nous invite à l’apaisement, au nom de notre foi au Christ ressuscité. Nous ne voulons pas vous laisser dans l’ignorance au sujet de ceux qui se sont endormis dans la mort ; il ne faut pas que vous soyez abattus comme les autres, qui n’ont pas d’espérance (1 Th 4, 13).
Alors nous rassemblons ce que nous pouvons de phrases consolatrices.
C’en est une que la superbe prière de Syméon à Jérusalem, le jour de la Présentation de Jésus au Temple : « Maintenant, ô Maître souverain, tu peux laisser ton serviteur s’en aller en paix, selon ta parole » (Lc 2, 29).
On se souvient également de cette phrase entendue au cours de ce mois de novembre dans la parabole des talents : « Serviteur bon et fidèle, […] entre dans la joie de ton seigneur » (Mt 25, 21.23).
Ceux qui nous ont précédés et dont nous faisons mémoire le 2 novembre n’étaient pas tous des saints, peut-être, tant s’en faut, mais, comme nous, ils disaient : « Dis seulement une parole et je serai guéri. »
Cette parole de guérison spirituelle, au moment de leur départ, soyons-en certains, Dieu l’a dite.
©MGF no 336, novembre 2020