Magnificat

Les trésors de la rédaction

Chemin de croix – François-Xavier de Boissoudy

Par sœur Marie-Pierre Faure

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Le chemin de croix dit le combat de Dieu contre le Mal et la compassion du Seigneur pour notre terre de larmes. Il n’y a pas d’obscurité plus grande que celle de la Passion.
Chemin de croix FX de Boissoudy

Station I – Jésus est condamné à mort

« Il s’est abandonné
à celui qui le jugeait injustement. »

Que pouvait-il faire d’autre,
face au pouvoir, face aux jurés, face aux juges ?
Innocent ou coupable
que pouvait-il faire d’autre ?

Tombe la sentence.
« Non ! » crie l’innocent.
« Non ! » crie le coupable, pareillement.

Certains, parfois, ne disent rien,
comme l’agneau qu’on mène à l’abattoir,
comme Jésus qu’on vient de condamner,
comme le juif qu’on pousse vers la chambre à gaz,
comme Maximilien Kolbe au seuil du bunker.

Ils ne disent rien…
comme la femme adultère
que les anciens vont lapider.

Tombe la sentence
et l’innocent ne dit rien.

Je veux joindre au sien mon silence,
minuscule goutte d’eau dans la coupe d’alliance.

Jésus est condamné à mort et ne dit rien.

Chemin de croix FX de Boissoudy Station 1

Pilate amena Jésus au-dehors et dit aux Juifs : « Voici votre roi. »
Alors ils crièrent : « À mort ! À mort ! Crucifie-le ! »
Alors, il leur livra Jésus pour qu’il soit crucifié.
(Jn 19, 13…16) 


Station II – Jésus est chargé de sa croix

C’est l’usage,
la peine dans la peine :
on charge de sa croix le condamné,
on met sur ses épaules la poutre verticale.
On l’incline.
Les épaules de l’homme ploient.
C’est l’usage.

Le bois mort, le bois du supplice,
le crucifié doit en éprouver le poids.
Le bois mort, le bois du supplice,
où il pendra comme un fruit vivant,
un fruit palpitant, haletant.
Un corps de douleur,
avant d’être le fruit mort,
le fruit dérisoire,
du bois mort.

Le crois-tu, toi ?
Le bois mort reverdira.
Tu verras de tes yeux
l’Arbre de vie portant un fruit précieux.
Le crois-tu ?

Alors tu reconnaîtras
le bois mort, le bois du supplice,
le trône de gloire.

Chemin de croix FX de Boissoudy Station II

Jésus, portant lui-même sa croix,
sortit en direction du lieu-dit : Le Crâne, ou Calvaire,
en hébreu : Golgotha.
(Jn 19, 17)


Station III – Jésus tombe pour la première fois

Il est tombé comme les autres condamnés
quand, soudain, l’angoisse leur coupe les jambes.

Quelques-uns, pourtant,
méprisants, indomptés,
pas un instant ne faiblissent.

Il est tombé comme un homme ivre,
un enfant maladroit sur le chemin.
Faut dire qu’il en avait déjà bien enduré,
celui-là.
Il en avait lourd sur les épaules,
plus lourd encore sur le cœur.

C’est lui qu’on acclamait hier :
« Hosanna au fils de David !
Béni soit celui qui vient ! »

Le vent a tourné vite :
« Dégage, maudit :
on ne veut plus de toi !
À mort ! À mort ! »

Le vent a tourné vite.
Car enfin, cet homme
c’est bien lui qui marchait sur les eaux.
C’est bien lui qui disait au paralytique :
« Prends ton grabat et marche. »

Je ne comprends pas.
Il fuyait quand on voulait le faire roi,
il ne se dérobe plus maintenant
il se laisse regarder, trébuchant, humilié.

Je ne comprends pas.
Je suis là.
Je le regarde tomber…

Chemin de croix FX de Boissoudy Station III

Méprisé, abandonné de tous, homme de douleurs,
familier de la souffrance, c’étaient nos souffrances qu’il portait,
nos douleurs dont il était chargé.
(Is 53, 3-4)


Station IV – Jésus rencontre sa très sainte mère

Ô Marie,
Marie de Nazareth, Marie de Bethléem. Le voilà, ton bel enfant !
À l’instant de votre rencontre
se suspendent rires et moqueries…

Savait-il que tu serais là ?
Le désirait-il vraiment ?
T’imposer cela !
Non, tu n’aurais pas dû être là !
On aurait dû t’en empêcher.
On aurait dû t’épargner, l’épargner !

Silencieux le condamné.
Silencieuse la mère du condamné.
Silencieuse leur douleur, et leur silence dit :

« Ô ma mère, que me fais-tu ?
Comment tenir sous ton regard.
L’heure est venue. Pars. »

« Ô mon fils, que me fais-tu ?
J’aurais donné ma vie pour toi ?
Ô mon fils, que nous fais-tu,
à nous les humbles, les petits ?
Nous espérions… »

Le regard de la mère est noyé d’ombre,
mais il y monte comme un profond acquiescement :
« Qu’il nous soit fait selon ta Parole. »

L’aube traverse le regard du condamné :
« Ô Femme, que ta foi est grande ! »

Chemin de croix FX de Boissoudy Station 4

Ce qu’il reste à souffrir des épreuves du Christ,
je l’accomplis dans ma propre chair,
pour son corps qui est l’Église.
(Col 1, 24)


Station V – Jésus est aidé par Simon le Cyrénéen

À cette heure du jour
on laisse ses outils, on se repose.
Ainsi pense Simon qui revient des champs.
Simon revient des champs,
mais l’occupant le réquisitionne.
L’occupant réquisitionne qui bon lui semble,
de préférence un homme de peu.

Jésus est aidé par Simon de Cyrène
mais Simon n’y va pas volontiers.
Qui porterait volontiers la croix d’un condamné ?
Qui voudrait avec lui former un attelage ?
C’est un mauvais présage

Simon porte la croix de Jésus,
avec Jésus, derrière Jésus,
disciple d’occasion, qui n’en demandait pas tant.
Le Maître marche devant,
le Maître, ce fou, ce Rabbi.

Jésus pense à cet homme derrière lui,
cet homme qui porte sa croix,

Jésus pense à Simon de Cyrène,
et cet enfant du Père, ce frère,
Jésus l’aime. Jésus l’aime.

Chemin de croix FX de Boissoudy Station 5

Portez les fardeaux les uns des autres :
ainsi vous accomplirez la loi du Christ.
(Ga 6, 2)


Station VI – Véronique essuie la face de Jésus

Un homme a aidé Jésus, bon gré, mal gré.
C’est au tour d’une femme maintenant.
Elle s’est avancée, droite, sans peur.
Elle s’est approchée de lui.
Librement.

Un geste suffit. Un geste de rien.
Un geste pour alléger un peu si grande peine,
le geste d’une femme qui compatit.
Et tout un coup, autour d’elle, on se souvient :
ce condamné, ce grotesque,
c’est un frère humain.

Qui avilit son frère,
c’est son Dieu qu’il méprise.
Qui relève son frère,
c’est Dieu qu’il glorifie.

Jésus n’avait plus visage d’homme.
Une femme, un instant, le lui restaure.

Ô Véronique,
emporte, emporte et garde bien ce voile
marqué de l’image du Fils de l’homme.
Et qu’importe après tout
que sur ton voile l’image s’efface,
puisque en ton cœur à jamais
resplendira la Sainte Face,
la face de l’homme, la face de Dieu.

Chemin de croix FX de Boissoudy Station 6

Mon cœur m’a redit ta parole : « Cherchez ma face. »
C’est ta face, Seigneur, que je cherche :
ne me cache pas ta face. (Ps 26, 8-9)


Station VII – Jésus tombe pour la deuxième fois

Il tombe sur les deux genoux.
pesamment, brutalement.
Quelqu’un l’a-t-il poussé
parmi ces gens qui le haïssent ?
Hier encore ils se pressaient autour de lui
pour qu’il les guérisse.

Quelqu’un l’a-t-il poussé
parmi ces gens qui le haïssent ?
« Non », pense en lui-même le jeune homme,
celui qui s’est enfui du jardin de Gethsémani.

Il en est maintenant témoin :
Jésus tombe sur les deux genoux.
comme il est tombé, là-bas, sous les Oliviers.
On dirait qu’il prie comme il a prié :
« Non pas ce que je veux, Père,
mais ce que tu veux. »

Veut-il vraiment cela ton Dieu, ô Christ ?
Veut-il vraiment cette horreur ?
« Non pas ce que je veux, Père,
mais ce que tu veux. »

Ô Christ, fais que je croie
ce que tu crois.
Tu en es sûr – et tu en meurs :
ce que veut le Père, c’est ton amour.

Chemin de croix FX de Boissoudy Station 7

Comme un agneau conduit à l’abattoir,
comme une brebis muette devant les tondeurs,
il n’ouvre pas la bouche.
(Is 53, 7)


Station VIII – Jésus rencontre les filles d’Israël

Elles pleurent. Elles gémissent. Elles ont mal.
Une douleur d’amour
plus forte que leur peur.

Les femmes alentour
osent dire qu’elles ont aimé le Galiléen.
Elles ne l’ont pas trahi. Elles ne le renient pas.
Elles l’aiment pour toujours.

« Filles de Jérusalem,
ne pleurez pas sur moi !
Pleurez sur vous-mêmes et sur vos enfants ! »

Je crois qu’il entendit en cet instant
le cri de Rachel
qui ne veut pas être consolée,
qui ne peut pas être consolée.
Je crois qu’il entendit en cet instant
le cri de Bethléem
au temps de sa naissance.

Je crois qu’il entendit en cet instant,
le cri de Sara au ghetto de Varsovie
quand on lui arracha son petit,
et ceux de cette femme du Rwanda
dont on ébranchait les enfants.
Je crois qu’il entendit
le cri de l’Algérienne
devant ses fils égorgés.

Puisqu’il est Fils de l’homme
et fils de la femme,
puisqu’il est Fils de Dieu,
il doit porter ces cris
et en mourir.

Chemin de croix FX de Boissoudy Station 8

« Femmes de Jérusalem, ne pleurez pas sur moi !
Pleurez sur vous-mêmes et sur vos enfants ! »
(Lc 23, 28)


Station IX – Jésus tombe pour la troisième fois

Troisième chute. De tout son long il s’est affalé.
C’est tout juste
s’il n’a pas entraîné dans sa chute
le Cyrénéen.
Simon oscille entre la colère et la pitié :
un peu plus il lâchait la poutre,
un peu plus ils tombaient, lui et la poutre,
sur ce vermisseau de Nazaréen.

Jésus est tombé, face contre terre, collé à la terre
avant d’être élevé entre ciel et terre.

Ô terre, terre bien-aimée,
terre de détresse, de roc et de poussière,
pourquoi le rejeter ?
Ouvre-toi, accueille le grain nu
qui bientôt va mourir pour porter du fruit.

Jésus est tombé sous la face de Dieu.
Intègre, comme au désert,
intègre, face à l’Adversaire.

« Ne te réjouis pas à mon sujet, ô mon ennemi,
si je suis tombé, je me relèverai ;
si je demeure dans les ténèbres,
Dieu est ma lumière. »

Jésus tombe pour la troisième fois
et pour la troisième fois il se relève.

Chemin de croix FX de Boissoudy Station 9

Si je faiblis, on rit, on s’attroupe,
des misérables s’attroupent contre moi :
des gens inconnus qui déchirent à grands cris.
(Ps 34, 15)


Station X – Jésus est dépouillé de ses vêtements

Enlevée la tunique.
Arrachée la robe qui collait à la peau.
Le Maître est là, nu.
Bien peu oseront le montrer tel qu’il fut.
Nu.

Rires obscènes. Railleries.
Et Jésus,
en lui-même recueilli.

Est-ce la joie suprême enfin
de n’avoir rien, de n’être rien ?
Il s’abandonne aux mains humaines
comme un enfant que sa mère
dévêt avant de l’endormir.

Il s’abandonne aux mains humaines
aux mains de ses frères qui savent bien,
— qui ne savent pas — ce qu’ils font.

Un homme nu,
des milliers d’hommes et de femmes nus,
en route pour le crématoire.
Un beau corps d’homme dans la force de l’âge,
les corps aux tendres courbes des enfants,
et les corps humiliés des vieillards.

On dénude puis on tue.

Chemin de croix FX de Boissoudy Station 10

Ainsi s’accomplissait la parole de l’Écriture :
Ils se sont partagé mes habits ;
ils ont tiré au sort mon vêtement.
C’est bien ce que firent les soldats.
(Jn 19, 24)


Station XI – Jésus est mis en croix

C’est fait. Sa croix est plantée.
Sa croix ? Une croix parmi d’autres.

Ô collines de Rome et leurs forêts de croix
Et le gémissement, comme le vent,
refluant des milliers de croix
où pendent des esclaves.

Ce n’est pas une mort rare
que celle de crucifié.

Aujourd’hui, au Golgotha,
ils sont trois.
Deux coupables, — mais qui mérite pareil châtiment ?
Deux coupables, un innocent.

Ce n’est pas une mort rare
que celle d’un innocent.

Mon Seigneur et mon Dieu.
Je te regarde.
Puis je baisse les yeux.
Est-ce vrai ce que l’on m’a dit ?
Tu donnes ta vie pour moi ?

Mon Seigneur et mon Dieu.
J’écoute.
Et voici que tu parles.
Tes paroles, comme autrefois, sont douces.
Dures à comprendre et douces.
Sept paroles pour clore ta vie d’homme.
J’écoute, Seigneur.
J’écoute et je crois.

Chemin de croix FX de Boissoudy Station 11

Jésus disait :
« Père, pardonne-leur : ils ne savent pas ce qu’ils font. »
(Lc 23, 34)


Station XII Jésus meurt en croix

Un dernier cri.
Le souffle ultime d’un corps saisi par l’asphyxie,
le corps tétanisé d’un crucifié.
Car c’est ainsi qu’ils expirent.

Le visage s’incline aux ténèbres.
Jésus meurt.

Ô mon Christ,
c’en est fini de ta douleur.

C’en est fini ?
N’avais-tu pas encore
tant de paroles à dire,
tant de signes à faire ?

C’en est fini.
Tout est dit. Tout est accompli.

Ô mon fils, ô ma douleur,
dors maintenant,
dors mon pauvre enfant,
pense la mère.

Mais à nous quel secret livrent
ce corps supplicié, et ce côté ouvert ?
Rien, murmure le doute.

Rien ?
Non : tout.

Tout ce qui se joue depuis le premier jour.
Tout ce qui se joue entre les hommes,
entre les hommes et Dieu.
Tout ce qui se joue entre Dieu et Dieu.

Chemin de croix FX de Boissoudy Station 12

Le centurion qui était là en face de Jésus,
voyant comment il avait expiré, s’écria :
« Vraiment, cet homme était le Fils de Dieu ! »
(Mc 15, 39)


Station XIII Jésus est détaché de la croix

Spectacle insupportable.
Ultime devoir.
Ce corps est vénérable.
Ce condamné est très aimé.

Mais les deux autres suppliciés,
le bon et le mauvais,
guettés par les oiseaux de proie,
restent cloués au Golgotha.

Je le crois :
Marie enveloppe de sa pitié,
les deux autres suppliciés,
le bon et le mauvais.

Lui, l’Agneau,
un instant repose
sur ses genoux de mère.

Cette mère et ce fils,
les uns les virent beaux et calmes,
corps de marbre à jamais apaisés.
Pour d’autres ils sont
tout ce qui navre et désespère.

Ô mort, offense irréparable
à ce qui naît pour vivre et vivre encore.
Cependant,
pas un homme désormais,
pas un enfant, pas une femme
ne meurt sans être déposé
un instant sur les genoux de Notre Dame.

Les anges le voient, eux.
Les anges le savent.

Chemin de croix FX de Boissoudy Station 13

Joseph acheta donc un linceul,
il descendit Jésus de la croix, l’enveloppa dans le linceul
et le déposa dans un sépulcre.
(Mc 15, 46)


Station XIV – Jésus est mis au tombeau

Le plus ancien rite, celui des humains
se reconnaissant les uns les autres
comme un peu plus que ce qu’ils sont.

Ne dites pas trop vite que la mort
n’a plus d’emprise sur ce mort-là.

Lui, le mort, savait-il quand il ressusciterait ?
Connaissait-il le délai ?
Seul, le Père qui est dans les cieux le sait.

Ne dites pas trop vite de ce mort-là
qu’il est vainqueur.
Que savez-vous de son combat
aux plus épaisses ténèbres ?

Ne vivez pas aujourd’hui
le jour de demain.
À chaque jour son mystère et son poids.

Ce soir,
un défi est lancé à tous les espoirs.
Ce soir nous vivons la Passion de ce mort.
La quinzième station n’est pas de notre ressort.

Jésus est mis au tombeau.
N’inventez rien.
Ne dites plus un mot.

Laissez Jésus
prendre possession de votre mort.
De votre vie.

Chemin de croix FX de Boissoudy Station 14

Si, par le baptême dans sa mort,
nous avons été mis au tombeau avec lui,
c’est pour que nous menions une vie nouvelle.
(Rm 6, 4)


Crédits et remerciements

Moniale à l’abbaye trappiste de Chambarand, en Isère, sœur Marie-Pierre Faure, longtemps membre active de la Commission francophone cistercienne (CFC), est décédée le 7 septembre 2022.
Née en 1928, elle entre en 1954 à l’abbaye de Chambarand en tant que sœur converse, pour mener une vie simple de travail manuel (fromagerie, porcherie, jardinage) qui ménage du temps pour la lecture de la Bible. Du fait de la réforme monastique qui supprime la distinction entre sœurs converses et choristes, sœur Marie-Pierre se trouve appelée au chœur pour chanter tous les offices de la communauté. Elle reprend sa passion de l’écriture en l’orientant au service de la liturgie, et à la suite de la réforme conciliaire, elle participe à la traduction française d’hymnes et de la liturgie des Heures, à l’instar de Patrice de La Tour du Pin, de Joseph Gelineau ou de Didier Rimaud. Membre de la CFC dès ses débuts, elle en sera longtemps la responsable.
Après la fermeture de N.-D. de Chambarand, elle avait rejoint la communauté de Blauvac.
Hymnographe prolifique, habitée par le « désir vif d’exprimer quelque chose du mystère du Christ », elle laisse notamment plus de 150 hymnes, dont de nombreuses trouvent place dans la Liturgie des Heures ou encore dans la messe, telle J’ai vu l’eau vive, très largement adoptée dans les communautés.

Peintre français, François-Xavier de Boissoudy, né en 1966, vit à Paris. Depuis sa conversion en 2004, il s’inscrit dans le mouvement d’art sacré contemporain et expose régulièrement ses œuvres à la galerie Guillaume à Paris. Il aime mettre en dialogue son propre travail pictural avec celui des penseurs chrétiens de notre époque.

Chemin de croix, François-Xavier de Boissoudy © F.-X. de Boissoudy

Texte de sœur Marie-Pierre Faure : © D.R.

Avertissement : nous remercions Philippe Robert d’avoir porté ce Chemin de croix à notre connaissance et malgré nos efforts, il n’a pas été possible d’identifier les ayants droit du texte. Si ceux-ci se reconnaissent, ils peuvent entrer en contact à l’adresse suivante : courrier@magnificat.fr

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sœur Marie-Pierre Faure

Moniale à l’abbaye trappiste de Chambarand, en Isère, sœur Marie-Pierre Faure, longtemps membre active de la Commission francophone cistercienne (CFC), est décédée le 7 septembre 2022.

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